Je ne vous dit pas combien de fois j’ai regardé ces photos de la plage de La Salie dans le Bassin d’Arcachon, en me demandant si elles valaient le coup que je les partage.
A ce jour, je n’ai toujours pas la réponse mais j’ai décidé de laisser-aller. Douter de soi est très chiant n’est-ce-pas!?
Je n’étais pas convaincue qu’un petit billet “voyage” sur la plage de la Salie vous apporte quelque chose mais en même temps, c’est un endroit que j’aime tellement que je tenais à le partager avec vous.
Ceci dit, j’espère que ce billet va vous apporté quelque chose de complétement différent…des solutions pour gérer le doute de soi.
Depuis que je suis passée freelance, j’ai eu quelques journées comme aujourd’hui.
Ecrire une nouvelle page de sa vie n’est jamais facile, ce n’est pas impossible mais changer ses habitudes bousculent toujours un peu nos repères et nous challenge, c’est pourquoi j’ai adoré cet entretien avec Courtney et que j’ai absolument zéro-tolerance pour les femmes qui critiquent les autres femmes sur la toile. Donc la grande question..comment peut-on gérer le doute de soi!?
Tout d’abord, il est important de se rappeler que toutes, une fois de temps en temps, nous sommes submergées par le doute ou la procrastination et c’est un sentiment qui nous laisse l’impression de perdre notre temps et énergie.
Cela ne veut pas dire que vous êtes nulle à ce que vous faites. Avoir des doutes signifient que vous êtes humaine et j’aime à penser, qu’il y a une certaine beauté dans cette fragilité temporaire qui au final, nous rend plus forte.Il y a quelques temps, j’ai posté ma propre version du processus créatif. Il est trop tôt pour attaquer no 6 et je suis loin du no 1 ou 3. En fait, je suis au no 7: cela n’a pas d’importance.
Ce n’est pas grave si ce que vous faites n’a pas de sens ou n’est pas inspirant là de suite, ce qui important, c’est que vous arrêtez d’essayer de faire bien tout le temps. C’est juste impossible d’arriver à accomplir des choses parfaites tout le temps et ce n’est pas grave.
Lâchez prise, laissez aller toutes ces règles que vous avez en tête, lancez-vous et voyez au cela vous mène…Oui, peut-être que ce que vous avez fait n’est pas assez bien, mais peut-être que ca l’est…Vous n’en saurez rien tant que vous ne vous serez pas lancé dans l’arêne et au final, même si effectivement ce n’est pas top, est-ce que c’est vraiment important?! J’ai toujours trouvé que les journées ou je doute de moi sont suivies par des phases extrèmement productives. Regardez le doute de soi comme une étape primordiale pour faire de belles choses après.
Utilisez tout ce que vous avez en vu pour créer. La plupart des chansons d’amour les plus belles ont été écrites dans la douleur et la tristesse. Utilisez toutes vos émotions pour alimenter votre créativité.
Steve un jour m’a dit d’être comme le roseau au bord de la rivière, une plante qui se fait balader dans tous les sens par le vent mais qui ne casse jamais (oui…tomber amoureuse de lui il y a 19 ans ne s’est pas fait par hasard). J’ai toujours aimé l’image du roseau qui se pliait mais ne cassait pas, de la même façon, j’ai toujours utilisé l’analogie des saisons pour donner un sens aux choses que la vie nous donne (la perte d’un être cher, la tristesse, la douleur et même le bonheur…). Rien n’est permanent, tout va et vient et il est important d’accepter cela. Donc voilà…mon petit billet sur La Salie a atteri dans une direction complétement différente mais j’espère, que cela vous permettra de regarder le doute de soi sous une autre lumière :-)
Si vous venez passer un weekend dans le Bassin d’Arcachon, j’espère que vous aurez la chance de faire un tour à la Salie, un bel endroit pas trop loin de la Dune du Pyla.
Très intéressant Karine, comme toujours. Le doute de soi fait partie du chemin mais c’est toujours éreintant à vivre et il faut se forcer à regarder le bout du tunnel et tu as raison, lâcher prise !
En tout cas, je suis ravie que tu aies partagé ces images de la Salie, c’est un endroit que j’adore, très sauvage, et où je vais souvent ( j’ai grandi à Biscarrosse et mes parents y vivent toujours). C’est une bouffée d’air frais.
Oui c’est éreintant et frustrant. Moi aussi j’adore la Salie. Je n’ai pas grandi à Bisca mais j’y ai passé bcp de mes vacances étant petite. Ma grand-mère était la Directrice de la FACAF, un centre de vacances pour les gens dans l’éducation…des années de bonheur…